Préparer les prochains semis
Les semis de printemps viendront compléter ou peuvent être une solution pour remplacer une culture d’hiver mal levée ou qui n’a pu être semée.
Des températures douces, mais des averses sont annoncées la semaine du 5 février. Si le temps devient sec et que le sol est bien ressuyé, de bons créneaux pour réaliser les semis devraient arriver. Si la parcelle est propre, il est judicieux de semer le plus tôt possible en fin d’hiver les céréales de printemps afin d’améliorer leurs implantations et potentiellement diminuer le risque de stress hydrique par la suite.
Afin de préparer au mieux vos semis, voici un rappel des densités de semis :
Densités de semis jusqu’au 15 mars | Orge ou Avoine de printemps | Blé de printemps | |
Type de sol | Peuplement recherché | Grains/m² | |
Limons et sables | 250 plantes/m² | 350 | 350 |
Silex, argile et craie | 280 à 300 plantes/m² | 325 à 350 | 400 |
A noter, au-delà du 15 mars, ajouter 30 grains/m² aux densités de semis.
Certaines variétés de blé d’hiver peuvent être semées en février en fonction de leur alternativité. Il convient dans ce cas de sélectionner celles avec des notes à partir de 5 (½ hiver à ½ alternatif), voir précédent JT Bio.
Les associations céréale-protéagineux sont à réserver aux situations à disponibilité en azote réduite. L’objectif premier étant de produire une légumineuse, la densité de la céréale est à adapter en tenant compte de sa capacité à couvrir le sol (orge > triticale > blé) et du risque adventice.
| Risque adventice faible | Risque adventice important |
Pois protéagineux | 65 – 70 grains/m2 | |
Orge printemps | 60 grains/m2 | 90 grains/m2 |
Triticale ou blé printemps | 90 – 120 grains/m² | 120 - 150 grains/m² |
Féverole | 35 grains/m² | |
Triticale printemps | 90 grains/m2 | 120 grains/m2 |
Blé de printemps | 120 grains/m2 | 150 grains/m2 |
Sortie hiver, le semis du protéagineux se fait simultanément avec celui de la céréale à une profondeur de 3 cm et avant début mars afin d’éviter les périodes de stress hydrique et thermique au moment de la floraison.
Clémence LECLERCQ