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OUTILS DE TRACABILITE - Quelle assistance au pilotage technico-économique des cultures ?

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Plus que jamais, les agriculteurs mettent l’accent sur la recherche de marge à l’hectare en optimisant les intrants et les passages. En quoi les outils de traçabilité, utilisés en premier lieu pour répondre à des exigences réglementaires, s’avèrent aussi très utiles pour le suivi technico-économique des cultures.

L’intérêt de ces outils est de centraliser les données cultures et donc de permettre leur valorisation selon différents angles et usages.

L’enregistrement des rendements par exemple sert pour la traçabilité bien sûr, mais rien n’empêche d’utiliser cette donnée pour le calcul des produits et donc de la marge économique. Il en va de même pour les saisies d’intervention, elles peuvent être valorisées pour le suivi des charges opérationnelles.

Dans l’outil MesParcelles par exemple, les ratios économiques se calculent seuls. En parallèle des saisies qui sont faites au fil d’une campagne : quantités et prix des intrants achetés, interventions aux champs, récoltes, il ne reste qu’à entrer les prix de vente en fin de campagne et on obtient ses marges.

Les résultats peuvent être fournis par culture, groupe de parcelles ou jusqu’à la parcelle si on le souhaite. S’il manque quelques prix au moment où on veut exploiter ses résultats économiques, en betterave par exemple, on peut bien sûr saisir des valeurs provisoires. Les chiffres se mettent à jour instantanément dès qu’on dispose des prix définitifs.

Quel bénéfice retirer de ces informations ?
Première utilisation : comparer les marges entre cultures sur une même campagne. C’est très riche d’enseignements : en l’absence de calcul objectif on se trompe vite, car la rentabilité n’est pas toujours à la hauteur du rendement technique et inversement.

Deuxième usage : suivre la marge d’une même culture sur plusieurs années.

Troisième usage : comparer les marges pluriannuelles entre parcelles. Par exemple des rotations différentes sur des parcelles au potentiel agronomique identique, ou inversement une même rotation sur des sols différents, ou encore une même rotation sur des parcelles au potentiel identique.

Tout cela peut entrer de manière très concrète dans le raisonnement de l’assolement annuel, dans les choix d’itinéraires techniques, ou dans la détection de problèmes de fertilité entre parcelles.

Jusqu’où aller ?
Selon le temps qu’on souhaite y consacrer, il est possible d’aller plus ou moins loin dans la démarche.

Premier degré : suivi des charges et marges opérationnelles par culture en cours de végétation. Supposons que l’on se donne un objectif de marge économique par culture en début de campagne, en faisant une hypothèse sur le prix de vente, on peut suivre ses charges utilisées et la marge brute prévisionnelle.

Pour aller plus loin, il est possible d’enregistrer les coûts de prestations en cultures, semis ou récoltes par exemple, pour obtenir des marges semi-nettes.

En poussant un peu plus encore, il est possible, sur l’outil MesParcelles, d’enregistrer les charges de mécanisation et main d’œuvre pour obtenir une marge nette.

Contactez l’équipe MesParcelles Hauts de France

  • Nord-Pas-de-Calais : Vincent DECROIX

06 42 87 66 00 – vincent.decroix@remove-this.npdc.chambagri.fr
 

  • Aisne : Séverine HOUDELET

03 23 22 51 11 – severine.houdelet@remove-this.aisne.chambagri.fr
 

  • Oise : Sabine ALEXANIAN

 03 44 11 45 30 – sabine.alexanian@remove-this.oise.chambagri.fr
 

  • Somme : Christine DOUCHET

03 22 33 69 77 - c.douchet@remove-this.somme.chambagri.fr

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